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PROGRAMMATIONS ANTERIEURES

ANNEE 2021

                                                                                     ANNEE 2020

 

Vendredi 28 Février 2020

La poétique de la rêverie.

Notre ami Gérard Grenier a procédé au montage d’extraits d’une interview de Gaston Bachelard enregistrée à partir de documents de l’INA (Institut National de l’Audiovisuel). Le philosophe-poète nous parle du rêve éveillé relativement proche de la méditation.

Vendredi 6 Mars 2020 

Qu'est ce que la vérité

Avec Lucas Scheveiler, étudiant en 2ème année de master en philosophie

 A l’heure ou les « fake news » font rage, comment distinguer les vérités des simples opinions ? Est-il possible d'atteindre la vérité grâce à la méthode cartésienne ? 

Vendredi 4 septembre 2020

Expériences du confinement.

« Pour être conscient, exister consiste à changer, changer à se mûrir, à se créer indéfiniment soi-même » Henri Bergson. Chacun est invité, dès maintenant, à mener sa propre réflexion sur cette expérience inédite d’une solitude imposée.

Quel nouveau regard porter sur soi-même ? sur son entourage ?

Vendredi 11 septembre 2020

La colapsologie

Avec Alice Delplanque, étudiante en préparation au CAPES et à l’Agrégation de philosophie.

Suite à nos précédentes réflexions sur la crise sanitaire, économique et sociale actuelle, nous avons poursuivi cette thématique en parlant du « Principe Responsabilité » du philosophe Hans Jonas.

Vendredi 18 septembre 2020

Travailler, décider ensemble, quels éclairages issus des sciences humaines ? 

Avec notre ami Michel Blanchard, ex formateur en prévention détaché à la Sécurité Sociale.

Son intervention concerne la réalité du travail et de sa reconnaissance du point de vue de l’ergonomie et de la psychodynamique. C’est la dimension collective, le « vivre ensemble » qui est envisagé. Il est enfin proposé d’aborder les vertus de la discussion dans les prises de décisions collectives.

Vendredi 25 septembre 2020

La sexualité 

Avec Alice Delplanque.

Qu’est-ce qu’est la sexualité pour nous aujourd’hui ? 

Nous nous sommes intéressés à « la sexualité » comme objet de connaissance.

Le savoir lié à la sexualité est un savoir de l’intime, qui pourtant cache un savoir important sur l’ensemble des rapports sociaux : rapports de pouvoirs, exclusion, censure…

Pour nous interroger sur ce thème, nous nous sommes appuyés sur la pensée éclairante de Michel Foucault, développée à travers son « Histoire de la sexualité ».

Vendredi 2 octobre 2020

Les tests génétiques.

Après la conférence donnée par notre ami Daniel Gourdellier le jeudi 1er octobre à la Médiathèque sur le thème des « Tests génétiques », nous avons prolongé la réflexion sur ces tests ADN, notamment dans les domaines des libertés individuelles, des relations familiales, de la marchandisation de l’humain.

Vendredi 9 octobre 2020

Le racisme

Avec Alice Delplanque.

Qu’est-ce que le racisme ? Le racisme est-il une fiction collective, relève-t-il d’une réalité socio-politique ou renvoie-il à une catégorie naturelle ?  Le crime raciste de George Floyd commis par un policier le 25 mai 2020 aux Etats-Unis, soulevant un mouvement d’indignation dans le monde entier, nous rappelle que le racisme n’est pas seulement une illusion, une croyance fausse ou une construction historique et idéologique. Face à l’urgence de la question racial, la philosophie et les sciences sociales se sont intéressées à la pensée raciale, en tentant d’en définir les enjeux et en se demandant : comment définir le racisme, critiquer et lutter contre cette réalité et la variété de ses formes ?

Vendredi 16 octobre 2020

Renaissance de la métaphysique.

Avec notre ami José Cohen Aknine à partir de son ouvrage intitulé Renaissance de la métaphysique.

Qu’a-t-il ? Qui surgit ? Et à qui, pour qui ? Qui est « il y a » ? Questions que les métaphysiciens se posent depuis toujours. Jusqu’à finir par les délaisser : plutôt que s’attaquer à l’indécidable, ne vaut-il pas mieux approcher, comme nous y invite Kant, le fonctionnement même de la conscience, y compris cette obstination à vouloir concevoir l’inconcevable?

Vendredi 13 novembre 2020

La liberté d’expression 

Avec Alice Delplanque.

La question de la liberté d’expression et de ses limites est une question assez redoutable, philosophiquement parlant, et ce depuis toujours (on pense à Socrate, condamné à mort pour avoir diffusé des idées subversives auprès de la jeunesse). L’assassinat du professeur Samuel Paty, nous amènent à nous réinterroger sur la liberté d’expression : si tout le monde semble d’accord pour en reconnaître l’importance et la légitimité, ces événements montrent que les hommes ne parviennent pas à se mettre d’accord lorsqu’il s’agit de savoir jusqu’où elle doit s’exercer. Comment définir ses limites ? Comment défendre une liberté si controversée ?

Vendredi 20 novembre 2020

La démocratie en Amérique.

Depuis la naissance de la première démocratie athénienne où le peuple (dêmos) dispose individuellement de pouvoir (kratos) à la res publica romaine, dans laquelle la « chose publique » est exercée par des personnes élues, les soubresauts de l’histoire nous montrent que ce ne sont pas des biens définitivement acquis.

A partir du dernier numéro de la revue philosophie magazine, consacré à la perte de démocratie en Amérique, nous discuterons autour de ce thème « entre nous ».

Vendredi 27 novembre 2020

L’utilitarisme 

Avec Alice Delplanque.

Né au XVIII siècle, l’utilitarisme est un des principaux courants de pensée du monde anglophone. Il a pour père le philosophe Jérémy Bentham, qui affirme que le bien-être de la communauté est la seule fin morale digne de ce nom et développe à cette fin une méthode d’évaluation de l’utilité collective. Son disciple, John Stuart Mill, a affiné le concept en lui donnant une valeur plus morale et pérenne.

Mais dans quelle mesure doit-on sacrifier le choix d’une minorité pour accroître l’intérêt général ? A titre d’exemple, doit on prendre des mesures très liberticides et rendre obligatoire un vaccin rejeté par la moitié d’une population ?

Vendredi 4 décembre 2020

Le ressentiment.

Avec notre amie Jany Forestier à partir de l’essai de Cynthia Fleury « Ci-git l'amer" Guérir du ressentiment »

L'auteur investit la question du ressentiment pour montrer comment il enferme le sujet vers un dépérissement de soi-même et la renonciation à agir positivement. Le principe qu’elle pose, en axiome, est que le « sujet peut » et que ce ressentiment peut être sublimé.

S’appuyant sur T. Adorno et W. Reich, elle met en évidence comment le ressentiment a participé à la montée du fascisme en Allemagne et en Italie avec une acceptation de masse. Se référant à l’ouverture vers l’universel chez Franz Fanon, elle ouvre des pistes pour le présent où le ressentiment mine une société socialement fracturée.

Vendredi 11 décembre 2020

La cause animale 

Avec Alice Delplanque. 

Retour sur l’utilitarisme en nous focalisant sur Peter Singer, considéré comme le philosophe vivant le plus influent de son époque. Il propose, dans un ouvrage publié dès 1975, le principe d’ égale considération des intérêts de tous les êtres sensibles humains ou non humains. Cette idéologie fera lentement son chemin, jusqu’à faire évoluer inexorablement notre société vers une éthique plus respectueuse de la cause animale.

Vendredi 18 décembre 2020

La foi. 

« La plus belle histoire jamais contée ». Pour le philosophe existentialiste chrétien Miguel de Unamuno, une foi qui ne doute pas est une foi morte et pour Edgard Morin, dans toute foi, il y a un doute, profond, plus ou moins refoulé.

Pour célébrer Noël, à l’heure où l’humanité doit affronter tant de défis, nous nous interrogerons sur cette parole de Jésus de Nazareth «  ne vous inquiétez pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même » (Matthieu 6:34)

                                                                                      ANNEE 2021

 

Lors du premier semestre, les réunions se déroulèrent en ligne, ceci pour cause de confinement. Ce mode de communication, étant relativement nouveau, le programme fut allégé.

2021 étant l’année du centenaire de Georges Brassens, les sètois ont organisé diverses festivités, dont les cinq « Journées Filomer », au cours desquelles eu lieu une rétrospective sur différents thèmes philosophiques abordés dans l’œuvre du chanteur.

Vendredi 8 janvier 2021

L’amitié.

Que de synonymes évoquant l’amitié, des « prétendument » amis de réseaux sociaux, à l’amitié profonde qui unissait Montaigne et la Boétie, en passant par la « philia » d’Aristote, nous évoquerons tous les spectres de ce concept philosophique important, notamment en éthique.

Avec pour référence la chanson intitulée « Les copains d’abord ».

Vendredi 15 janvier 2021

L’épicurisme.

Avec Alice Delplanque.

Le but de l'enseignement d'Epicure est de permettre à chacun d'atteindre la paix de l'âme, appelée "ataraxie" par la satisfaction des besoins naturels et nécessaires. La vie de Georges Brassens aussi bien qu’une partie de ses œuvres reflètent profondément cet art de vivre . Mais cette doctrine, en tant que dogmatisme, n’offre-t-elle pas qu’une réponse partielle aux maux de notre société ?

Vendredi 22 janvier 2021

L’anticonformisme

Entre l’attitude délibérément transgressive de Diogène le Cynique et la pensée unique véhiculée par les médias que dénonçait Pierre Bourdieu, la philosophie propose moult espaces pour une pensée originale et constructive.

Si la vie de Georges Brassens n’était pas particulièrement anticonformiste, nombre de ses chansons se montraient parfois tellement provocantes que l’on ne connaît actuellement pas de chanteurs qui aient été plus censurés que lui.

Vendredi 29 janvier 2021

Le Scepticisme.

Avec Alice Delplanque.

Le scepticisme est un mouvement philosophique qui érige le doute en système de pensée et ne croit pas en la possibilité d'atteindre avec certitude la connaissance et la vérité. Il n'affirme rien et garde sur chaque chose la "suspension du jugement".

Certaines chansons de Georges Brassens dévoilent un scepticisme et un relativisme qui représentent une des facettes singulières de sa personnalité (Le sceptique : « Je ne crois pas un mot de ces petites histoires » et le Normand : « La vérité d’ailleurs flotte au gré des saisons » )

Vendredi 5 février 2021

Le féminisme.

Bernard Lonjon,  l’un des meilleurs connaisseurs de la vie et de l’œuvre de Georges Brassens,  sera parmi nous pour évoquer toutes les facettes de la femme chantées par Georges Brassens, tour à tour, déesse ou salope, bonne ou méchante, farouche ou polissonne, putain ou marquise.

Ces images de la femme, quelque peu stéréotypées, doivent être replacées dans le contexte d’une époque, qui a subi depuis de profonds bouleversements, notamment avec l’explosion des mouvements féministes.

Vendredi 12 mars 2021

La mythologie

Dans presque un cinquième des chansons de Georges Brassens, on retrouve des personnages issus de la mythologie grecque, mais surtout romaine, dont ses préférés furent Vénus, Cupidon, Bacchus, Jupiter, etc.

Annie Lottmann et Marianne Thiébaut évoqueront toutes les divinités et héros auxquels il fait référence. Puis nous débattrons sur la symbolique et la postérité de ces mythes, manifestations des peurs et des espérances qui peuplent le cœur des hommes.

Vendredi 19 mars 2021

La morale

Avec Alice Delplanque.

La morale est une réflexion sur nos pratiques, nos actes, nos comportements et correspond à la question de Kant : « Que dois-je faire ? » Elle a pour valeur le bien, et par extension, on appelle « morale » les règles prétendant définir ce qui nous en approche ou nous y conduit, la vertu.

« Je ne fais pas de morale dans mes chansons, en réalité, si j’en fais une, tout homme qui parle, dès que l’on parle, dès que l’homme émet une opinion quelle qu’elle soit, on fait de la morale et de la philosophie. » (Ina – Interview du 14/11/1969)

Nombre de chansons de Georges Brassens furent hélas censurées pour « outrage à la morale ». Ne faisait-il pas que dénoncer les hypocrisies inhérentes à son époque ?

Vendredi 26 mars 2021

L’anarchie

Débat après un bref récapitulatif des différents courants anarchistes par notre ami Jean Pierre Nègre.

Si le mot anarchie n’apparaît que dans une seule chanson : « Hécatombe », Brassens évoque son engagement anarchiste dans un entretien à la revue individualiste Ego :  « C’est pour moi une philosophie et une morale dont je me rapproche le plus possible dans la vie de tous les jours. L’anarchisme, ce n’est pas seulement la révolte, c’est plutôt un amour des hommes ».

Mais une société sans autorité est elle concevable ? La liberté sans contrainte est elle possible ? Doit on tout rejeter dans l’anarchie ?

Vendredi 2 avril 2021

La mort

Avec Carol Fernandes Caruso, licensiée en philosophie.

Sous les termes de la Camarde, la Faucheuse ou la Parque, la mort bien qu’omniprésente chez Brassens, n’est jamais tout à fait la même : tantôt prise en dérision, tantôt inquiétante, parfois complice, parfois joyeuse, simple prétexte ou vedette à part entière.

Vendredi 9 avril 2021

Le passéisme
Non seulement, Geoges Brassens exprime une certaine nostalgie du passé, mais il reproche à la science de démystifier l’imaginaire et de procéder selon Max Weber au « désenchantement du monde » . 
D’où les réflexions suivantes :
Faut-il avoir peur du futur et est-ce que « C’était mieux avant » ? (en référence aux écrits de Michel Serres )
La science, a-t-elle vraiment tout dépoétisé et n’a-t-elle pas créé d’autres formes d’imaginaires ?

Vendredi 30 avril 2021

L'humour

Alice Delplanque évoquera les différentes facettes de l’humour en philosophie, en s’attardant plus longuement sur l’ouvrage de Henri Bergson intitulé « Le rire ».

«  Si on trouve dans mes chansons l’ironie, la cocasserie, la dérision de soi-même, c’est pour atténuer un peu la rigueur d’une philosophie que d’aucuns trouvent certainement un peu sommaire, mais qui n’en est pas moins impitoyable pour notre temps » 

Vendredi 7 mai 2021

L'amour

Wira Untoja, licensiée en philosophie,

De nombreux philosophes ont tenté d’expliquer la nature de l’amour, à commencer par Platon qui y a consacré un ouvrage : « Le banquet ».

Les principaux écrits en ce domaine seront évoqués, ce qui nous permettra d’appréhender cet aspect de l’œuvre de Georges Brassens sous un regard plus philosophique.

Amour passionnel ou amour sexuel, amour filial ou amitié profonde témoignent d’un homme au cœur généreux et à l’imagination foisonnante.

Vendredi 14 mai 2021

La religion

Lucas Scheveiler, auteur du site « maispassibienphilosophie.com » et étudiant en Master de philosophie, nous fera un exposé sur le « fait religieux ».

Alors que la religion est présente depuis l’origine de l’humanité, dans un siècle à évolution rapide où les connaissances scientifiques font autorité, nous nous interrogerons sur les conséquences d’un athéisme grandissant dans la société occidentale.

« Si Dieu existe, en fin de compte, il voit que je m’suis conduit guèr’ plus mal que si j’avais la foi » chante Brassens dans « Le mécréant ».

                                                                         RETOUR AU "PRESENTIEL"

Vendredi 21 mai 2021

La pensée des femmes à travers l'histoire, de l'antiquité à nos jours.

Avec notre amie Anne Labruyère, à partir d'un diaporama effectué pendant le confinement.

Il est temps de connaître autrement l’histoire de la pensée humaine, celle que l’on n’entend pas ou peu : celle de l’autre moitié de l’humanité, l’autre « soutien du ciel », si longtemps oubliée, reléguée, humiliée depuis la nuit des temps de la pensée.

Première partie : de l’Antiquité à la Renaissance,

Vendredi 28 mai 2021

Deuxième volet…

du diaporama de notre amie Anne Labruyère sur « La pensée des femmes » : de la révolution industrielle à la fin du 20e. S.

Vendredi 4 juin 2021

Jankelevitch, un philosophe atypique.

Avec Lucas Scheveiler

 À l’instar des voyageurs et des gens de mer, la philosophie de Jankélévitch porte en elle un « ailleurs ». Et, de même que l’on reconnaît parfois celui-ci à une lueur indéfinissable, dans le regard, ou à une certaine allure du geste, de la démarche, de même le style de ce philosophe, sa manière si insolite intrigue, parce que l’on y sent une allusion à des terres neuves, fraîches, quoique familières aussi.

Samedi 16 juin 2021

Journées Filomer

Avec Lucas Scheiveiler

A l’occasion du centenaire Brassens, débat sur le bateau Le Roquerols, autour de six thèmes précédemment étudiés : l’anticonformisme, l’épicurisme, la morale, le scepticisme, la mort et l’humour.

Vendredi 10 septembre 2021

La vérité, un phénomène socio-culturel ?

Avec notre ami Pierre Thorel.
Une vérité qui t'est personnelle n'est qu'une banale opinion.
C'est par le partage, le débat, la contestation, la vérification, et finalement le consensus qu'elle obtient le statut de Vérité.
Mais elle ne sera Vérité que dans le cercle de ce consensus fixé par une société et une culture.

Vendredi 17 septembre 2021

Auguste comte, ce Montpelliérain fondateur du positivisme et précurseur de la sociologie.

C’était le XIX ème siècle ! Nous étions enfin parvenus à « l’âge positif », capables de comprendre que tout s’explique par la science : il n’y a que des causes et leurs effets, des lois et des permanences.
Celui dont la devise « ORDRE ET PROGRES » connut un succès mondial allant jusqu’à devenir celle du Brésil, est resté un des penseurs de prédilection de Michel Serres...et de Michel Houllebecq.
Mais la science a-t-elle tenu toutes ses promesses ?

Vendredi 24 septembre 2021

La philosophie est-elle un sport de combat ? Le sport est-il une philosophie de combat ?

Avec Hubert Comis, ancien Directeur  de l’ INSEP (Institut National du Sport et de l’Education Physique).

Vendredi 1er Octobre 2021 
"Le patriotisme est-il une vertu?"

Avec Adrien Deschamps, normalien et agrégé de philosophie.
"L'idée de patriotisme comme attitude morale a été, au cours de la seconde guerre mondiale du XXe siècle, l'objet d'une suspicion systématique tant de la part d'une partie significative des acteurs politiques que des philosophes et chercheurs en sciences sociales. Jugée archaïque et dangereuse aux lendemains de la seconde Guerre mondiale, l'idée de patrie fut évacuée au profit des différents projets de dépassement de la nation (dont l'Union européenne est l'exemple paradigmatique) inspiré par l'idéal cosmopolitique hérité de la philosophie des lumières. Or force est de constater que l'idée de patrie se trouve désormais remobilisée, tant dans la sphère de la politique que de la philosophie. A l'heure où les concepts de patrie et de nation sont invoqués dans un esprit polémique qui contribue davantage à introduire de la confusion que de clarté dans les débats, il n'est peut-être pas inutile de revenir sur un  article pionnier du célèbre philosophe écossais Alaisdair MacIntyre : "le patriotisme est-il une vertu ?"
Nous discuterons ainsi de cet article qui soulève une série de problèmes de philosophie
morale et politique d'une grande densité.

Vendredi 8 octobre 2021

Philosophie « hors les murs »

L’atelier philosophie se déplace au musée Paul Valéry pour assister à une conférence de Michel Onfray, organisée à l’occasion de la sortie du livre « Transe et connaissance. Un Chamane nommé Combas ». 

Vendredi 15 octobre 2021

De quoi le complotisme est-il le symptôme ?

Avec Adrien Deschamps.

Comme le signale la récente création de la commission "les lumières à l'ère numérique" destinée à établir des propositions pour lutter contre la désinformation sur Internet, les pouvoirs publics perçoivent à l'heure actuelle la prolifération des théories conspirationnistes et autres fake-news comme une menace pour la démocratie.
De quoi le complotisme est-il donc le symptôme ? s'agit-il d'une épidémie d'irrationalité, voire de paranoîa frappant une part toujours plus importante de la société ? ou bien s'agit-il de l'expression confuse non seulement d'un désir de réappropriation de la connaissance, mais également d'une radicalisation de l'exigence de transparence dans les démocraties contemporaines ?"
 Vendredi 19 novembre 2021

Les rapports sociaux au travail

Rencontre animée par notre ami Michel Blanchard, formateur, avec « l’éclairage » de Jean-Pierre Caillot, psychiatre :
Ils nous inviteront à nous poser différentes questions :
Quelles sont les formes de reconnaissance au travail, qui peuvent le rendre constructeur ou destructeur, selon les circonstances ?
Qu’est-ce-concrètement que travailler ?
Quelles sont les évaluations significatives portées, à l’occasion du travail, par les différents acteurs en jeu ?
Quelles résonances ces évaluations peuvent -elles avoir sur l’intime, sur l’identité ?
Qu’en est-il des remédiations en entreprise, en réponse aux besoins exprimés par les salariés et des demandes des entreprises ?

Vendredi 27 novembre 2021

Du bien commun aux communs

Avec Adrien Deschamps
L'idée de bien commun semble à nouveau d'actualité : face à l'échec de l'utopie libérale, de la montée des communautarismes et du repli sur soi, la poursuite du bien commun paraît indispensable pour refaire société. Cette idée pose cependant problème : à quoi bon en appeler au regain de civisme, à l'idée de république intrinsèquement liée à celle de bien commun, dans une société divisée par les inégalités ? Le bien commun peut-il seulement être atteint dans une société de classes dont les intérêts sont en partie incompatibles ? Nous nous proposons de revenir sur le concept de bien commun pour montrer ses insuffisances et voir en quoi son dépassement par celui des "communs" semble constituer une option politique plus cohérente.

Vendredi 3 décembre 2021

Approches psychiques de la maladie

Avec nos amies Anne Labruyère et Marie De Pas.
Anne présentera les similitudes de la vision traditionnelle africaine
de la santé psychique, à travers le parcours atypique du père Eric de Rosny, et les récentes méthodes occidentales de soins psychiques initié par Anne Ancelin Schutzenberger.
Marie complétera avec une intervention sur l'approche traditionnelle de la maladie et la psychogénéalogie occidentale, citant Georges Evereux, Tobie Nathan, Anne Ancelin Schutzenberger et Vincent de Gaulejac.

Vendredi 10 décembre 2021

Les droits de l’homme à l’épreuve de ses critiques

Avec Adrien Deschamps
Nous assistons depuis à un certain nombre d’années à une série d’accusations portant sur les droits de l’homme : accusés d’atomiser des relations sociales, de mettre à mal l’autorité et de la tradition ou encore d’abolir des limites anthropologiques, les droits de l’homme suscitent désormais un nombre grandissant de résistances. Et pourtant, il ne viendrait pas à l’esprit de ses détracteurs de remettre en question leur existence. Nous reviendrons sur les différentes traditions philosophiques critiques des droits de l’homme, afin d’établir en quoi certaines d’entre elles sont pertinentes pour en renouveler notre compréhension et réfléchir sur les conditions d’une meilleure application.

Vendredi 17 décembre 2021

L’émergence des systèmes complexes

Avec notre ami Daniel Gourdellier
Les systèmes complexes sont des ensembles d'éléments en grand nombre qui interagissent entre eux de façon complètement décentralisée. Il n'y a pas de chef, pas de hiérarchie.
Le banc de poissons ou la nuée d'oiseaux effectuent une sorte de ballet sans qu'il y ait de chef d'orchestre. Un gaz a des propriétés que n'ont pas chacune de ses molécules
Comment comprendre cette émergence du point de vue scientifique, mais aussi philosophique ?
Par exemple, notre libre-arbitre est-il une propriété émergente de l'espèce humaine ?

ANNEE 2022

Vendredi 7 janvier 2022

« La tragédie du désir... »

Avec Fatiha Djilali Messaoud, Docteur en psychanalyse.
Leibniz écrit dans ses Nouveaux essais sur l’entendement humain : « L’inquiétude qu’un homme ressent en lui- même, par l’absence d’une chose qui lui donnerait du plaisir si elle était présente, c’est ce qu’on nomme le désir ».

Eprouver un désir, s’éprouver dans le désir, être inquiété par une absence : je suis in-quiet, c’est-à-dire littéralement troublé, agité par le vide que creuse en moi l’objet de mon désir. Désirer traduit le verbe desiderare, qui signifie d’abord « cesser de contempler une étoile », puis « regretter son absence », donc « aspirer à la contempler ». Le désir est avant tout mouvement d’aspiration, sensation d’attirance.

Vendredi 14 janvier 2022

Petit traité de l’amour à l’usage des connards

Avec Bertrand Fauré, maître de conférence et chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’université de Toulouse.
Il s’agit de décrypter le connard qui sommeille en chacun de nous, et d’assumer cette part d’humanité inavouable qui vise avant tout, à maximiser une variable commune : l’amour. Que ce soit en politique, à l’école, ou en situation de gestion de crise, le chercheur tentera de montrer avec humour, que nos choix et comportements, aussi critiquables soient ils, sont motivés avant tout par le besoin de créer du lien.

Vendredi 21 janvier 2022

La parole doit-elle chercher à convaincre ou à dire la vérité ?

Avec Emilie Boughane, professeur de philosophie.
Ce dont il est question ici, c’est bien de la prise de parole, en tant qu’acte d’utilisation du langage, et non pas du langage en lui-même.
Existe-t-il de mauvais usages de la parole ? Faut-il ouvrir la bouche seulement quand on connaît son sujet ? Pourquoi se méfie-t-on des « beaux parleurs » ? 
Notre réflexion se basera sur les premiers débats concernant les usages légitimes de la parole. Ces débats eurent lieu à Athènes et opposèrent d’une part les sophistes, d’autre part Socrate et ses disciples. Les sophistes se vantaient de pouvoir défendre une chose et son contraire, grâce à leur habileté à manier le langage. A l’inverse, Socrate considérait que la « bonne parole » était celle qui disait la vérité, et que c’était la quête qui devait être la nôtre quand nous ouvrions la bouche. 
Nous verrons les arguments de part et d’autre, puis réfléchirons aux conséquences morales, politiques et sociologiques induites par ces prises de position. Cela permettra de transposer à l’époque actuelle ce questionnement vieux de 2500 ans.

Vendredi 28 janvier 2022

Une petite histoire dans la grande histoire

Avec notre amie  Germaine Schuller.
Vidéo préparée par Gérard Grenier
Après la mort de son père, militaire français et l’assassinat de sa mère cochinchinoise, Germaine est adoptée à l'âge de 2 ans par un couple franco-vietnamien. A la mort de son mari, sa nouvelle mère, dans le dénuement, la confie à un organisme qui propose aux enfants « nés d’un père présumé français » la possibilité d’être rapatriés en France.
C’est ainsi que près de dix mille enfants, non sans brutalité, seront élevés dans des pensionnats où ils seront à nouveau marginalisés de par leurs traits eurasiens.
« Je suis comme une plume, là où on me pose, je suis toujours bien » . Ces propos apaisés tenus par notre amie s’inscrivent dans la lignée de la doctrine stoïcienne, pour laquelle il n’y a pas de fatalisme, mais liberté d’acquiescement ou non de l’ordre du monde.
Ce parcours de vie nous invitera également à de nombreuses réflexions philosophiques telles que la résilience, terme remis à la mode par Boris Cyrulnik, le déracinement, la transmission, le destin, la fraternité, l’identité…

Vendredi 4 février 2022

Simone Weil : la pensée à l'épreuve de la réalité

Avec Lisa Assier, diplômée en master de philosophie, actuellement étudiante en préparation au CAPES et à l’agrégation. 
Loin de penser la philosophie comme une discipline à part, éloignée du monde matériel - ce monde concret, douloureux, qui use et épuise le travailleur, et par-dessus tout l'ouvrier ; Simone Weil fait de la philosophie une pratique. Chez elle, pas de pensée pure, ou de spéculation à vide qui ne soit rattachée à une réalité vécue. Faire de la philosophie, pour Weil, c'est s'engager corps et âme dans le « faire », c'est éprouver et épuiser le réel pour parvenir à penser.

Vendredi 11 février 2022

Tragiques déséquilibres de nos sociétés

Avec notre ami José Cohen Aknine
"Est-il encore possible de se sauver du changement climatique mortifère ? De l'écrasante domination des forces brutales du marché ? Des menaces sur notre intégrité, que font peser réseaux sociaux et médias ? Du recul sans précédent de la mixité sociale ? 
Vendredi 11 mars 2022

A quoi juge-t-on la valeur morale d’une personne ?

Avec Emilie Bourghanem
L’exposé a pour objet d’étudier les différents critères qui permettent de juger si une personne agit de façon morale et d’analyser les avantages et problèmes que posent ces différents critères. 
Une personne est-elle morale en fonction de ses actes ? De ses intentions ? 
Existe-t-il des choses qui sont répréhensibles de façon absolue (le mensonge ? le vol ? le meurtre ?) ou toute chose est-elle relative à un contexte qui va justifier d’agir de telle ou telle manière ? 
Quel interdit absolu pourrait-on imposer à soi-même ? A autrui ? 

Vendredi 18 mars 2022

Le sens des limites

Avec nos amis Marie Depas et Pierre Thiébaut
L'homme a toujours voulu s'affranchir des limites pour acquérir plus de liberté, mais cette liberté se heurte sans cesse à un certain nombre de barrières ou de frontières qui impliquent un consentement  imposé par un modèle d’organisation sociale acceptable par tous.
La notion de limite recouvre un vaste champ d'intervention : limites d'ordre géographiques ,technologiques, corporelles, déontologiques, éthiques, ethnographiques, linguistiques, etc.
Afin de recentrer notre débat,  nous nous en tiendrons à la notion de limites territoriales, sujet d'actualité qui porte notamment sur la notion de délimitation entre  espace privé et public, jusqu'aux délimitations des frontières (ex : Ukraine).
Ceci dans un contexte où la mondialisation des moyens de communication risque d'engendrer une uniformisation au dépend de la diversité avec des effets pervers tels que les pandémies ou l'emprise abusive des réseaux sociaux. 

Vendredi 1er avril 2022

Le nombre d’or : utopie ou réalité ?

Avec nos amis Christiane Hatat et Pierre Thiébaut
Depuis, l'antiquité le nombre d'or ou la section dorée qui régit le rapport harmonieux entre les parties et le tout dans le domaine de la géométrie et des mathématiques, a été également considéré comme canon de l’esthétisme dans l'architecture et la peinture.
On retrouve, dans une moindre mesure, ce « nombre qui fascine » dans le champ de la musique, la littérature, les sciences naturelles, avec parfois quelques connotations ésotériques.

Vendredi 8 avril 2022

La notion de nature. 

Avec Emilie Boughanem
Le concept de nature est utilisé comme une évidence pour désigner l'univers du non-humain. On parle d'ailleurs d'environnement pour désigner l'écosystème, comme si cet écosystème était étranger à nous, comme s'il n'avait vocation qu'à nous entourer, nous environner.  L'humain peut-il repenser sa place au sein du vivant autrement que comme un être qui organise l'espace entre milieux vierges ou prétendument vierges de sa main (les espaces dits naturels) et milieux modifiés ?
Nous creuserons la notion de nature du point de vue philosophique et anthropologique.

Vendredi15 avril 2022

Lao Shu

Avec notre amie filomérienne Hélène Arthus, professeur de chinois à l’UTL.
Peut-être avez-vous retenu le nom de Ai Weiwei, un artiste chinois exilé et tonitruant : doigt d’honneur à la place Tian’anmen, vases Ming en mille morceaux, etc. En contre-point, j’aimerais vous présenter le parcours plus discret de Lao Shu à travers ses encres, colorées ou ternes selon l’humeur et l’humour du jour. Il ne les vend pas, n’en vit que pour son plaisir, et les publie en ligne, où il est suivi quotidiennement par des millions de Chinois. Malicieux, tendre et railleur, le pinceau de Lao Shu crée un rêve champêtre, « un monde simple et tranquille » dépris du monde réel, rappelant en cela le désengagement social et mental de la tradition taoïste lettrée.

Vendredi 13 mai 2022

Comment regarder un tableau ?

Avec Pierre Stépanoff, conservateur au musée Fabre de Montpellier et diplômé d’un master de philosophie.
La notion d’art, perçue comme une réalité monolithique et intrinsèque, occulte la multiplicité des significations, des usages et des regards qui ont pu être portés sur « l’œuvre d’art » au fil de l’histoire. La conférence se proposera de restituer cette richesse dans la période pré-moderne, de la Renaissance à l’aube du XIXe siècle, avant que la notion d’art telle que nous la connaissons ne se constitue. En invitant à s’interroger sur la manière de regarder l’art, c’est la définition même de l’art telle que nous croyons la connaître qui sera remise en question.

Vendredi 20 mai 2022

Tours et détours de l’éthique médicale

Avec notre ami Ludwig Neyses, chirurgien cardiaque
L’éthique en médecine nous concerne tous. Quand devons-nous arrêter un traitement ? Devrions-nous traiter un patient en fin de vie ? Quid des situations désespérées ? Devrait-on prendre en compte les coûts d’un traitement ? Quelle est notre responsabilité quand il y a deux êtres humains impliqués (grossesse) ? 
Nous discuterons ces questions ‘en mode participatif’ à partir de cas concrets (1. malade individuel -  2. mères porteuses en Ukraine, où cette intervention est légale), tout en développant les fondements de l’éthique médicale (Hippocrate, Avicenne, Hans Jonas). 
A noter que l’on distingue généralement l’éthique médicale, à savoir les situations individuelles, de la bioéthique, qui, elle, traite des questions plus générales, à savoir la recherche médicale, pharmaceutique et technologique et de l’avenir de la médecine. Ces questions pourront être abordées dans un second temps pour nous laisser le temps suffisant pour la discussion sur l’éthique individuelle.

Vendredi 27 mai 2022

La liberté

Avec Emilie Boughanem
Qu’est-ce que cela signifie d’être libre et quels sont les obstacles à notre liberté ? Comment concilier le désir et la liberté ? Qu’en est-il du libre-arbitre ?

Vendredi 3 juin 2022

Tintin chez le psychanalyste et la philosophie.

Avec notre amie pédopshychiatre Annie Lottmann

Hergé a créé les bandes dessinées qui racontent les célèbres « Aventures de Tintin ». Elles ont provoqué une vraie « tintinophilie » et chacun  a pu y projeter ses recherches ou ses préoccupations personnelles.
Ici, la philosophie évoque même la réconciliation de Kant et d’Aristote ainsi que les vertus de Tintin: le courage, l’amitié, la liberté …
Mais quel rapport, le personnage de Tintin peut-il entretenir avec la liberté de son créateur ? 
Dans « Tintin chez le psychanalyste », Serge Tisseron à découvert l’existence d’un secret qui affleure dans les 24 albums. Son exploration par l'auteur est obligée d’emprunter les images quand les mots qui le scellent sont interdits.
Que peut révéler cette forme particulière d’écriture qui compose l'œuvre d'Hergé avec des textes en lettres alphabétiques, associés à des images ?

Vendredi 17 juin 2022

Quel rôle joue l’art et plus particulièrement la littérature dans notre construction personnelle ?

Avec Emilie Bourghanem
On considère que les lettres participent au développement de l’individu. Ce présupposé est-il justifié ? L’art nous permet il d’accéder à des aspects de nous-mêmes qui nous échapperaient autrement ? Ou au contraire la littérature nous coupe-t-elle de nous-mêmes en faisant entrer en nous les pensées des autres ? L’auteur nous nourrit-il ou nous déborde-t-’il ? 

Vendredi 24 juin 2022

Le soufisme

Avec notre amie Smina Berdous.
Les musulmans vivent leur foi de façon très diverse, tant sur le plan spirituel que dans leur conception de la société. Ainsi les soufis s’efforcent de redonner à l’islam le rôle moteur de la culture mondiale qu’il eut jusqu’au XIVe siècle. 
Vivant un islam plus mystique, ils le pratiquent sous diverses formes comme les derviches tourneurs en Turquie dont le tournoiement infini crée une union extatique avec Dieu.

Vendredi 9 septembre 2022

"Vivre ensemble" égaux et différents ?

Avec Loïc Tomissi, étudiant en master 2 de philosophie.

Du tout indifférencié à l'irréductible altérité de l'être, comment résoudre ce paradoxe initial sur lequel semble être constitué nos sociétés? Comment la communauté se constitue-t-elle, sous quels rapports ? Comment nous est-il alors possible de vivre ensemble et de faire vivre cet ensemble malgré nos différences ? Comment réaliser un destin commun en dépit des conflits ? Et comment finalement favoriser l'agir-ensemble?

Vendredi 16 septembre 2022

"Le Temps et l'Histoire, des prêtres aux historiens d'aujourd'hui".

Avec Bruno Valat, Maître de conférence en histoire contemporaine, Institut national universitaire Champollion, Université fédérale de Toulouse.

Notre ami examinera successivement la conception du temps des grandes civilisations, quelques problèmes philosophiques posés par la question du Temps et la façon dont on y a répondu à travers les âges et enfin le travail des historiens d'aujourd'hui aux prises avec la matière temporelle qui constitue la trame de leurs objets d'étude.

Vendredi 23 septembre 2022

La cause animale.

Avec notre amie Mireille Corrieu.

" Nous allons aborder le sujet de la cause animale. D'une part au travers des philosophes de l'histoire, et d'autre part dans notre société actuelle, où la prédation humaine sur le règne animal s'inscrit dans une crise écologique majeure et inédite dans le monde. "

Vendredi 30 septembre 2022

« Philosopher avec la mer » (préparation aux journées Filomer).

Avec William Agay-Beaujon. Enseignant au département de philosophie à l’Université Paul Valéry de Montpellier.

Quand le sel sur les lèvres, et l’oreille flattée ou heurtée de la rumeur ou des éclats des eaux, on veut répondre à cette présence toute puissante, on se trouve des pensées ébauchées, des lambeaux de poèmes, des fantômes d’actions, des espoirs, des menaces ; toute une confusion de velléités excitées et d’images agitées par cette grandeur qui s’offre, qui se défend ; qui appelle par sa surface et effraie par ses profondeurs. Regards sur la mer de Paul Valéry.

Vendredi 7 octobre 2022 - Journées Filomer

Que nous enseigne la mer ? débat philosophique entre arts, sciences et histoire.

Avec William Agay-Beaujon;

Vendredi 14 octobre 2022

Responsabilité et liberté.

Avec notre amie filomérienne Hélène Arthus

Hans Jonas (Le Principe Responsabilité 1979) est le premier européen à introduire l'idée de responsabilité humaine envers les générations futures : "Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d'une vie authentiquement humaine sur Terre.". En France, du Jacques Ellul et André Gorz jusqu'à l'anthropologue Philippe Descola, Hèlène cherchera les linéaments des notions de responsabilité et de liberté.

Vendredi 21 octobre 2022

Quand dire, c’est faire : les actes de langage.

Avec Maxime Blanchard, étudiant en master 1 de philosophie à l’Université Paul Valéry.

« Je vous déclare mari et femme. » Le langage ne fait pas que transmettre des idées ou décrire le monde : il nous permet aussi d’agir sur celui-ci. En portant notre attention sur ces actes de langage, non seulement la conception habituelle du langage sera transformée, mais aussi la définition même de ce qu’est un acte. 

Jeudi 3 novembre 2022 

« La vie silencieuse, la vie parlée ».

Conférence à deux voix de Jean-Louis Cianni et de Roland Vaschalde à la médiathèque François Mitterrand.

Tous deux élèves de Michel Henry (1922-2002), professeur de philosophie à l’université Paul Valéry de Montpellier, ils aborderont l’œuvre de ce personnage dont la « philosophie de la vie » représente une pensée majeure du XXe siècle.

Vendredi 18 novembre 2022

Comment décider qu’une œuvre est un « classique » ?

Avec William Agay-Beaujon. doctorant en philosophie.

Désigner une œuvre comme « classique » revient à la distinguer des autres pour la mettre parmi les quelques-unes qui comptent vraiment. Souvent utilisée abusivement, cette distinction est communément pratiquée par tous, mais aussi par les institutions (éducatives, théâtrales…). Par conséquent, nous pouvons nous demander ce qui fait qu’une œuvre, plutôt qu’une autre, est érigée au statut de « classique » (les critères, évidents ou débattus), et plus généralement ce qui fait que l’on est tenté de hiérarchiser des œuvres entre-elles.

Vendredi 25 novembre 2022

Les mythes de la création.

Avec notre ami filomérien Michel Mac Dougal

Comment se constitue notre conscience de la réalité ? Et par delà, que peut-on dire de sa nature ? Par leurs contradictions les mythes de la Création nous répondent, ainsi celui de Ta'aroa en Polynésie 

Vendredi 2 décembre 2022

Le Stoïcisme.

Avec Raphaëlle Mira, professeure de philosophie.

Les Stoïciens ont développé un concept philosophique consistant à déterminer les choses qui dépendent de nous et sur lesquelles nous pouvons agir et concentrer nos efforts et celles qui ne dépendent pas de nous contre lesquelles il est vain de lutter.

En ce début du XXI e, cette théorie est-elle encore susceptible de nous éclairer dans notre quête de sagesse et de liberté ?

Vendredi 9 décembre 2022

Le progrès est-il souhaitable?

Avec Willima Agay-beaujon
Qu'est-ce que le progrès ? Peut-on distinguer (si oui, comment ?) le progrès scientifique, technique, social, moral et culturel (s'ils existent).

Quel lien faire entre les progrès et la consommation des ressources naturelles ? Quels sont les intérêts, les forces et les limites, voir les désastres de ces différents types de progrès ? Ainsi, à partir de ces considérations, il peut être intéressant de nous demander si le progrès est aujourd'hui souhaitable ?

Vendredi 16 décembre 2022

Philosophie politique.

Avec Laurent Cachard, professeur de français et de philosophie au lycée de la Mer, Paul Bousquet.

Exposé et débat autour des trois composantes du pouvoir dans la Cité, et du rôle social du philosophe.

                                                                                           

                                                                                      ANNEE 2023

 

Vendredi 6 janvier 2023

Les perversions sexuelles et narcissiques. Les perversions individuelles et collectives.

Avec notre ami Jean-Pierre Caillot, psychiatre et psychanalyste (SPP), président de l’APAOR (autourderacamier.com).

Vendredi 13 janvier 2023

L’imagination : fardeau ou salut ?

Avec Lalie Landry, diplômée du CAPES de philosophie.

Imaginer, est-ce ce qui plonge l’homme dans l’erreur et l’illusion, faisant obstacle à sa connaissance de la vérité ? Ou bien est-ce un acte par lequel l’être humain affirme sa liberté, s’émancipant du réel, pour pouvoir créer, découvrir, inventer ? Faut-il blâmer l’imagination qui nous détourne parfois de la vérité, ou au contraire nous réjouir de cette liberté qu’elle nous confère, en nous permettant de ne pas être enchaînés à la réalité et de concevoir la possibilité de la changer ?

Vendredi 20 janvier 2023

Philosophie et Journalisme. Distance et Immédiateté. Quête d’infos et quête de réflexion.

Avec notre ami Gilles Schneider, journaliste, ancien Grand Reporter, Directeur de rédaction (Europe1, Radio France International, France Inter) et Présentateur d’ émissions ou de journaux (TF1, Antenne2 et La Cinq).

Peut on réunir la rigueur philosophique et la souplesse de la compréhension de l’actualité ? Qu’est-ce que l’actualité qui interpelle le philosophe au présent ?

Vendredi 27 janvier 2023

La philosophie est-elle une pratique ?
Avec William Agay-Beaujon 

Que veut dire "pratiquer la philosophie" ? Cela peut-être le simple fait de “philosopher”, de façon abstraite sur des idées, par la réflexion, des essais ou des dialogues comme les anciens. Mais en considérant la pratique comme une activité recherchant l'application des théories ou des résultats concrets, la philosophie y a-t-elle sa place ? Si de nombreux philosophes ont tentés de réunir “le monde des idées”, et le “monde de la vie”, comment s'y sont-ils pris et comment pourrions -nous nous y prendre aujourd’hui

Vendredi 3 février 2023

Le confucianisme 

Avec notre amie Hélène Arthus

« Etudier pour appliquer ce que l’on a appris le moment venu, n’est-ce pas un bonheur ?

Avoir des compagnons venus de loin, n’est-ce pas source de joie ?

Rester méconnu sans aigreur, n’est-ce pas une marque de dignité ? ».(Incipit des Analectes)

Hélène aimerait nous présenter maître Kong (alias Confucius) dans son contexte historique et social, sa drôle de vie puis sa longue postérité. Postérité mouvementée : les petits écoliers d’aujourd’hui apprennent à lire et écrire les antiques paroles du maître alors que leurs grands-parents voulaient « casser la boutique de Confucius ». Pourquoi ? Où sont les enjeux ?

Vendredi 10 février 2023

La nudité

Avec Raphaëlle Mira, professeure de philosophie.

Dès le départ, cette thématique nous apparaît sous l'angle de la sexualité difficilement compatible avec les questionnements philosophiques. Toutefois, lorsque les corps apparaissent dans leur plus simple appareil, ne sont-ils pas alors libres à ce moment-là de s'exprimer ? Ne demeurant plus du tout enchaînés par les tabous moraux, la religion, le sacré, la pudeur, ou encore la chasteté, que révèle en fait la nudité ?
La nudité reflète-t-elle alors l'expression jouissive d'une liberté permise par le franchissement d'un
interdit ? Par conséquent : la nudité est-elle la liberté ? Il est délicat de parler d'un sujet malheureusement encore tabou actuellement et en même temps, paradoxalement, la nudité jamais n'a été autant célébrée, pensée, exposée, que dans notre société occidentale contemporaine.

Vendredi 17 février 2023

Quels leviers pour agir sur la résistance au changement ?

Avec notre Amie, Jenny Azzaro 

En philosophie, le changement est indissociable de la polarité établie entre la permanence et le changement.

Ainsi, pour Héraclite, le changement est l'essence de l'être toujours en mouvement.

Alors que pour Parménide, l'être n'est que permanence sous l'apparence des changements.

Cette opposition radicale a traversé les théories du changement, quelles soient philosophiques ou psychosociologiques.

Il s’agira d'identifier les leviers sur lesquels agir pour lever ces résistances au changement que ce soit pour un individu, un groupe ou pour une organisation.

Quatre courants psychosociologiques (psychanalytique, comportemental et cognitif, humaniste et systémique) seront présentés.

Jeudi 23 février 2023
Le Mundaneum et l'idée d'une langue internationale.

Conférence à la médiathèque de William Agay-Beaujon

Au début du XXe siècle en Europe, les guerres se succèdent depuis 1870, amenant de nombreux intellectuels à se demander : comment garantir la paix perpétuelle et l'entente entre les peuples ? Paul Otlet et Henri La Fontaine créent alors un organisme international révolutionnaire et utopiste, le "Mundaneum" dont une idée centrale est : rassembler la connaissance universelle par-delà les frontières permettrait de faciliter la paix. Conscients que l'entente entre les peuples repose sur la communication, ils s'interrogent également sur la possibilité d'une langue internationale.

Vendredi 10 mars 2023

Des deux côtés de la guerre.

Àvec l’association d’amitié franco-algérienne BARAKA.

Diffusion d' un film réalisé par Nancy et Philip Barwell, membres fondateurs de cette association. Portrait croisé entre un appelé de la guerre d’Algérie et un ancien Moudjahid. Le film dure 45 minutes en présence des réalisateurs et sera suivi d’un débat.

Vendredi 17 mars2023

Pourquoi recourir à l'utopie ?

Avec William Agay-Beaujon.

En se définissant comme un idéal à la fois pensé pour être réalisé, mais par définition inatteignable : l'utopie s'offre à nous comme une issue condamnée d'avance. Alors pourquoi recourir obstinément à ce mot et à cette idée pour penser la société passée, présente et à venir; la société que l'on critique et celle que l'on désire ?

Pour esquisser des pistes de réponses à cette question, nous irons creuser du côté de la littérature du XVIe siècle avec un chef d'œuvre du genre, à l'origine du mot, Thomas More et son roman philosophique aux origines platoniciennes : L'Utopie.

Vendredi 24 mars 2023

La fin de vie

Avec notre ami Ludwig Neyses, professeur émérite de médecine interne et de cardiologie

Montaigne disait: "Philosopher, c'est apprendre à mourir" – en ce sens, à Filomer, nous apprenons à mourir chaque vendredi soir, lors de nos échanges philosophiques.

La fin de vie dans le sens traditionnel était simplement la phase avant la mort qu’il était quasiment impossible d’influencer. A l’opposé, les questions de la fin de vie dans le sens récent ont trait à la prolongation artificielle de la vie; elles sont le produit de la médecine moderne qui est souvent en mesure de prolonger la vie sans, néanmoins, pouvoir rétablir un état fonctionnel satisfaisant et sans grande souffrance.

Quels sont les problèmes philosophiques et médicaux de la sédation profonde, de l’euthanasie et du suicide assisté? Quelles en sont les indications? Quels abus? Quand sommes-nous morts? Devrions nous changer de loi à l’instar des pays Bénélux et de la Suisse?

Nous discuterons cette question qui est d’une actualité aiguë avec la publication le 19/3/23 du rapport de la convention citoyenne sur la fin de vie.

Vendredi 31 mars 2023

La guerre est-elle la réalité de la politique ?

Avec Léa Gilbert, agrégée de philosophie.

Le réalisme politique est une école de pensée pour qui les relations internationales sont motivées par la recherche de la puissance, indépendamment de toute considération morale ; ce qui mène nécessairement à des relations conflictuelles. Nous nous appuierons sur l’exemple de la guerre du Péloponnèse, entre Sparte et Athènes, au Vème siècle avant JC., relatée par Thucydide; mais toute ressemblance avec des conflits plus récents n’est pas complètement fortuite…

Vendredi 7 avril 2023

Philosophie de la corrida.

Avec notre amie Miireille Corrieu, bénévole à la SPA

Profondément ancrée dans la culture hispanique et méridionale, la corrida s'invite régulièrement dans le débat social : les " pour " et les " contre ".

En 2011, la corrida était inscrite au Patrimoine Immatériel de la France. Cette année-là, Francis WOLFF, philosophe, a publié aux éditions Fayard,  un ouvrage intitulé " Philosophie de la corrida "et pose la question suivante : la corrida est-elle un sport ? Un art ? Ou un combat ?

Vendredi 14 avril

« Du monde clos à l’univers infini »

Avec William Agay-Beaujon.

À partir du livre du même nom écrit par Alexandre Koyré en 1973, il est proposé de retracer cette révolution philosophique et spirituelle qui amène les humains à élargir jusqu’à l’infini leur conception de l’espace cosmologique et métaphysique.

Vendredi 21 avril 2023

La philo à l’école primaire

Avec Alexandra Ibanes, Professeure des écoles.

Cette enseignante pratique les ateliers philo depuis 2001, année où elle a écrit son mémoire professionnel sur la question. Et depuis 22 ans, elle en organise chaque mois, quel que soit le niveau de sa classe au primaire. Son objectif est clairement affiché : « témoigner du bienfait de ces pratiques en classe » et « comment celles-ci font grandir les enfants tout au long d’une année et changent considérablement une vie de classe ».

   Celle-ci met en place un dispositif, la DVDP (Discussion à visées Démocratique et Philosophique), qui articule d’une part une visée citoyenne, par la distribution structurante de rôles complémentaires entre élèves et des règles de distribution égalitaire de la parole, avec d’autre part des exigences intellectuelle sur les processus de pensée convoqués, le philosopher, donnant au langage un usage réflexif et pas seulement communicationnel.

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